Le Boulonnais Stéphane Lefebvre sort un premier roman déjà récompensé
Opale : un polar près de chez vousmercredi 18.03.2009, 14:00
Opale : un polar près de chez vousmercredi 18.03.2009, 14:00
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Pour son livre, Stéphane Lefebvre a obtenu le 1er prix VSD des mains de Frédéric Beigbeder.-->Pour son livre, Stéphane Lefebvre a obtenu le 1er prix VSD des mains de Frédéric Beigbeder.-->
600 pages d'un polar haletant qui se situe, pour une large part, à Boulogne-sur-Mer et aux alentours.
Un polar. Un vrai. Du genre de ceux qu'on ne lâche plus une fois ouvert. Ne comptez pas « lire une dizaine de pages seulement », histoire de vous endormir plus facilement.-->Lorsque vous éteindrez la lampe de chevet, la nuit, sûrement, sera déjà fort avancée. Car ce livre va vous happer, de la première à la dernière des 600 pages.Inutile de le nier : nous sommes tombés sous le charme du livre de Stéphane Lefebvre, Opale. Un premier roman qui, souhaitons-le, connaîtra le succès qu'il mérite.En tout cas, Opale est déjà sorti de l'anonymat. Vient de se voir décerner le premier prix du concours organisé par VSD. « Alors que j'avais essuyé des refus de plusieurs éditeurs, j'ai déniché ce concours sur internet. J'ai envoyé mon manuscrit. Ça a marché », raconte humblement son auteur. Au-delà de toutes ses espérances même.Le prix est décerné par un jury de lecteurs. C'est-à-dire par monsieur tout le monde. Opale a ainsi franchi une à une toutes les étapes, au nez et à la barbe de 150 concurrents en mal de reconnaissance, jusqu'à obtenir le premier prix. Des mains de Frédéric Beigbeder en personne. Dont on peut lire le commentaire suivant sur le bandeau du livre : « Très très grand texte. On dirait le Pennac des débuts, transposé chez les Ch'tis ! La révélation de l'année ! » Rien que ça.Cette récompense est une opportunité qui ne se refuse pas. Opale, tiré à 25 000 exemplaires - une chance énorme pour un premier roman - aux éditions les Nouveaux auteurs, est en vente (19,90 euros) depuis quelques jours dans toutes les bonnes librairies de France.« Moi, ce qui m'intéresse, c'est que les gens prennent du plaisir à lire ce bouquin. Et s'il se vend, he bien, c'est tant mieux. » Comme tout bon polar qui se respecte, le lecteur s'identifie au héros, Robin Mésange. Suit ses pérégrinations, ses doutes, ses souffrances, ses joies. Mais Opale est bien plus qu'un roman policier.D'abord, parce qu'il se passe chez nous. Sur la Côte d'Opale et en grande partie à Boulogne-sur-Mer. Tout y est. Le nom des rues, l'appartement en vieille ville, Nausicaa, le quai Gambetta. S'il s'inspire du réel, Stéphane Lefebvre prend parfois quelques libertés, pour les besoins de son histoire. Invente ainsi un lycée "Charlemagne", mélange de tous les établissements existants sur la commune. L'auteur, 39 ans, documentaliste au collège Jean-Rostand de Marquise, est un Boulonnais pur souche. « Comme il s'agit de mon premier roman, je ne voulais pas m'égarer dans des recherches épuisantes. Et puis je voulais donner une autre image de la Côte d'Opale, différente de celle, très péjorative, qu'en donnent les médias nationaux. » L'intrigue, ensuite. Féru de photographie, le héros part assouvir sa passion quelque part entre les deux caps (Griz-Nez et Blanc-Nez), lorsqu'il saisit, dans l'objectif, la chute désespérée d'un homme. Accident ? Suicide ? Meurtre ? On ne vous en dira pas plus ici.Le style, enfin. C'est là que le roman puise toute sa force. Stéphane Lefebvre écrit admirablement bien. L'écriture, d'une précision millimétrique, fait tout le temps mouche. Chaque page est truffée de métaphores, de références à des émissions de télé, des livres classiques. C'est très drôle, très ironique.Son héros, désabusé, nous fait rire aux éclats.Opale : un grand polar. Un grand livre. Foncez l'acheter.Stéphane DANGER
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La Semaine dans le Boulonnais
600 pages d'un polar haletant qui se situe, pour une large part, à Boulogne-sur-Mer et aux alentours.
Un polar. Un vrai. Du genre de ceux qu'on ne lâche plus une fois ouvert. Ne comptez pas « lire une dizaine de pages seulement », histoire de vous endormir plus facilement.-->Lorsque vous éteindrez la lampe de chevet, la nuit, sûrement, sera déjà fort avancée. Car ce livre va vous happer, de la première à la dernière des 600 pages.Inutile de le nier : nous sommes tombés sous le charme du livre de Stéphane Lefebvre, Opale. Un premier roman qui, souhaitons-le, connaîtra le succès qu'il mérite.En tout cas, Opale est déjà sorti de l'anonymat. Vient de se voir décerner le premier prix du concours organisé par VSD. « Alors que j'avais essuyé des refus de plusieurs éditeurs, j'ai déniché ce concours sur internet. J'ai envoyé mon manuscrit. Ça a marché », raconte humblement son auteur. Au-delà de toutes ses espérances même.Le prix est décerné par un jury de lecteurs. C'est-à-dire par monsieur tout le monde. Opale a ainsi franchi une à une toutes les étapes, au nez et à la barbe de 150 concurrents en mal de reconnaissance, jusqu'à obtenir le premier prix. Des mains de Frédéric Beigbeder en personne. Dont on peut lire le commentaire suivant sur le bandeau du livre : « Très très grand texte. On dirait le Pennac des débuts, transposé chez les Ch'tis ! La révélation de l'année ! » Rien que ça.Cette récompense est une opportunité qui ne se refuse pas. Opale, tiré à 25 000 exemplaires - une chance énorme pour un premier roman - aux éditions les Nouveaux auteurs, est en vente (19,90 euros) depuis quelques jours dans toutes les bonnes librairies de France.« Moi, ce qui m'intéresse, c'est que les gens prennent du plaisir à lire ce bouquin. Et s'il se vend, he bien, c'est tant mieux. » Comme tout bon polar qui se respecte, le lecteur s'identifie au héros, Robin Mésange. Suit ses pérégrinations, ses doutes, ses souffrances, ses joies. Mais Opale est bien plus qu'un roman policier.D'abord, parce qu'il se passe chez nous. Sur la Côte d'Opale et en grande partie à Boulogne-sur-Mer. Tout y est. Le nom des rues, l'appartement en vieille ville, Nausicaa, le quai Gambetta. S'il s'inspire du réel, Stéphane Lefebvre prend parfois quelques libertés, pour les besoins de son histoire. Invente ainsi un lycée "Charlemagne", mélange de tous les établissements existants sur la commune. L'auteur, 39 ans, documentaliste au collège Jean-Rostand de Marquise, est un Boulonnais pur souche. « Comme il s'agit de mon premier roman, je ne voulais pas m'égarer dans des recherches épuisantes. Et puis je voulais donner une autre image de la Côte d'Opale, différente de celle, très péjorative, qu'en donnent les médias nationaux. » L'intrigue, ensuite. Féru de photographie, le héros part assouvir sa passion quelque part entre les deux caps (Griz-Nez et Blanc-Nez), lorsqu'il saisit, dans l'objectif, la chute désespérée d'un homme. Accident ? Suicide ? Meurtre ? On ne vous en dira pas plus ici.Le style, enfin. C'est là que le roman puise toute sa force. Stéphane Lefebvre écrit admirablement bien. L'écriture, d'une précision millimétrique, fait tout le temps mouche. Chaque page est truffée de métaphores, de références à des émissions de télé, des livres classiques. C'est très drôle, très ironique.Son héros, désabusé, nous fait rire aux éclats.Opale : un grand polar. Un grand livre. Foncez l'acheter.Stéphane DANGER
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